Les Critiques
Ce livre sur l'origine de la plaisance en Loire est l'occasion pour Louis Pillon de montrer une exceptionnelle série de photos patrimoniales. Les Orléanais ont été parmi les premiers, dès la fin du 19ème siècle, à naviguer pour le plaisir, même si la Loire ne proposait pas (et ne propose toujours pas) un plan d'eau parfait. Toutes les embarcations sont présentes : aviron, périssoires, canoës canadiens, dériveurs, etc. Les photos (120) des clubs, de leurs membres, des fêtes et des courses sont enrichies de textes qui les replacent en situation. Cet ouvrage est un excellent témoignage sur les débuts de la plaisance en rivière et des sports de pagaie en particulier.
Patrice de Ravel, Canoë Kayak Magazine


L'historien des sports nautiques Louis Pillon retrace dans cet ouvrage richement illustré l'importance et la diversité des plaisirs nautiques en Orléanais depuis 1870 jusqu'au milieu du XXème siècle. L'aviron y est fortement représenté aux côtés de la voile, la vapeur, le motonautisme ou le canoë. Premier club sportif de la région, la Société Nautique du Loiret participait largement à l'animation de la vie locale. A lire !
Sylvie Matthews, L'Aviron Magazine


C'est à grand tort que la nouvelle histoire a vilipendé les historiens locaux. Louis Pillon, fervent navigateur en eaux intérieures, nous offre un livre d'images, micro-histoire consacrée aux grands moments de la plaisance orléanaise en Loire et sur le Loiret. Les documents rassemblés sont étonnants et souvent passionnants, soutenus par un texte court, mais informatif. Certes, il y a dans ces pages d'avantage d'avirons et de pagaies que de voile pure, mais cela ne fait après tout que retracer l'évolution de la plupart des sociétés nautiques d'eaux intérieures. En rassemblant toutes les pratiques sur une période de quatre-vingts ans, les images - certaines très surprenantes - donnent à découvrir une histoire sociologique de la passion pour les sports nautiques dans les clubs à vocation plus populaire qu'élitiste... A ce titre, le travail de Louis Pillon vient rappeler à quel point les sociétés nautiques sont oublieuses de leur passé, faute de désigner parmi leurs officiels un historien à la manière des clubs anglo-saxons.
Eric Vibart, Voiles et Voiliers